Réussir le réveillon sans inconfort, c'est comme la valse, composé de trois temps : avant, pendant et après le repas.
Le repas du midi, le jour du réveillon, doit être pris sans restriction. Le dîner étant tardif, toute faim prématurée se traduirait par un grignotage d'apéritif. Pour affronter les libations dans de bonnes conditions pour le foie, des recettes sont souvent rapportées, non sans logique mais sans preuves scientifiques. On peut citer : une cuillerée d'huile d'olive à jeun, un œuf gobé ou un jus de citron mélangé à de l'eau. Ce dernier est le moins calorique.
Pendant le repas, tout peut être goûté avec plaisir et mesure. Il est vrai que le saumon n'impose pas le beurre, ni les fruits de mer la mayonnaise. Nul n'est besoin de remplir trop l'assiette, ni de se resservir. Le mélange de vin embrouille tout et l'eau est ce qui désaltère le mieux.
Après le repas et avant de se coucher, les idées sont nombreuses, de l'infusion de gingembre, de fenouil ou d'estragon, en passant par le charbon végétal en pastille ou mêlé à un verre d'eau, sans oublier la traditionnelle citrate de bétaïne.
Au-delà de ces quelques conseils, les fêtes sont avant tout lieu de plaisir partagé, de rencontres et de rires : les trois ingrédients de la santé du corps et de la pensée. Après ce mois de novembre de tension collective, accordons-nous une pause dans toutes les exigences que chacun veut parfois s'imposer, et de la tempérance dans les habitudes que l'on s'inflige.
Alors bonnes fêtes de fin d'année en santé !