La commission de transparence du 15 octobre 2014 concluait à l’amélioration du service médical rendu (ASMR IV) par un vaccin contre le zona, seul vaccin remboursé.
Certaines localisations comme le zona ophtalmique peuvent avoir des conséquences redoutables. Egalement, les sujets âgés sont plus souvent victimes des terribles douleurs post zostériennes (environ 30 %) qui grèvent de manière majeure la qualité de vie, et entraînent des consultations et hospitalisations répétées en relation avec les douleurs vives et chroniques, et leurs traitements. Moins fréquentes, mais non rares les localisations viscérales et les déficits neurologiques sont observées plus souvent chez les plus âgées, et leur atypies de présentations en font souvent ignorées l’origine.
C’est pourquoi les gériatries, les médecins généralistes, les urgentistes et les médecins de unités de médecine polyvalente, doivent être particulièrement attentifs à la prévention par le vaccin contre le zona, seul moyen d’empêcher la survenue de ces complications - Les traitements antiviraux ne faisant qu’en diminuer les complications, et encore s’ils sont prescrits très précocement ce qui est rarement le cas chez les pus âgés, avec des formes atypiques.
Un vaccin est recommandé sous forme d’une dose chez les personnes âgées de 65 à 79 ans. Mais afin de réduire rapidement l’incidence du zona et les surcoûts qu’il entraîne, il a été décidé d’effectuer pendant un an une vaccination des sujets de 75 à 79 ans. Or, cette période dite de « rattrapage » s’achève le 28 février 2017 !